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Gabon : 3e session du CNEF, bilan encourageant pour l’économie

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Le Comité national économique et financier (CNEF), organe stratégique de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), a tenu sa 3e session ordinaire de l’année 2024 ce vendredi 6 décembre. Présidée par le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, cette réunion a permis de dresser un bilan économique positif tout en fixant des perspectives pour 2025.

Une croissance en progression. Au cours de cette session, il a été noté une amélioration significative des indicateurs économiques du Gabon, avec un taux de croissance projeté à 3 % d’ici fin 2024. Cette dynamique est soutenue par des performances dans les trois principaux secteurs de l’économie nationale : +2 % dans le secteur primaire, porté par l’agriculture et l’exploitation forestière ; +14 % dans le secteur secondaire, grâce à la transformation locale des matières premières et aux activités industrielles ; +6 % dans le secteur tertiaire, principalement stimulé par le commerce et les services.

Ces résultats confirment la résilience du secteur hors pétrole, fruit de la politique de diversification économique initiée par les autorités gabonaises.

Des réformes pour une gestion optimale. La réunion a également été l’occasion de discuter des stratégies de bonne gouvernance en matière de gestion des finances publiques. Le ministre Mays Mouissi a insisté sur l’importance de renforcer les mécanismes d’assainissement budgétaire pour garantir la transparence et l’efficacité des dépenses publiques.

Un secteur bancaire à consolider

Le CNEF a aussi abordé la nécessité de rendre le secteur bancaire plus performant. Parmi les mesures envisagées figurent le renforcement de la régulation et l’amélioration de l’accès aux financements pour les PME. Ces réformes visent à garantir un système bancaire plus inclusif et résilient face aux défis économiques.

Avec cette session, le Gabon réaffirme son engagement à maintenir une trajectoire économique ascendante et à renforcer les bases d’une croissance durable, malgré un contexte régional et international toujours incertain.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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