États-Unis : des étudiants gabonais menacés d’expulsion pour impayés de l’ANBG
La situation devient critique pour un groupe d’étudiants gabonais inscrits à la Texas Tech University, une université américaine située dans la ville de Lubbock, au Texas, aux États-Unis. Ces derniers risquent l’expulsion en raison des impayés accumulés par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), rapporte le quotidien L’Union.
Selon les témoignages recueillis, les étudiants concernés, boursiers du ministère du Pétrole et du Gaz, sont confrontés à des retards de paiement qui s’étendent sur plusieurs semestres. Les sommes dues, parfois supérieures à 10 000 dollars (environ 6,2 millions de francs CFA), empêchent leur inscription pour le semestre suivant et mettent en danger leur statut d’étudiant international.
Des arriérés qui mettent en péril le statut des étudiants
« Nous vivons un cauchemar. Sans ces paiements, nous risquons de perdre notre statut d’étudiant et d’être expulsés », déclare un étudiant, visiblement désemparé à nos confrères du quotidien L’Union. Les étudiants dénoncent l’inaction et le manque de réactivité de l’ANBG. « Nous avons envoyé de nombreux courriers, mais il n’y a aucune réponse concrète. L’université nous met la pression, mais au Gabon, ils ne semblent pas mesurer l’urgence de notre situation », ajoute une autre étudiante.
Ces retards, qui touchent régulièrement les boursiers gabonais, mettent en lumière les défis structurels de l’Agence nationale des bourses du Gabon, souvent accusée de lenteurs administratives. Les étudiants appellent le gouvernement à intervenir rapidement pour éviter une issue dramatique.
Cette situation met en exergue la fragilité du soutien offert aux étudiants gabonais à l’étranger. En attendant, les concernés se retrouvent dans une incertitude grandissante, risquant non seulement l’interruption de leurs études, mais aussi une expulsion des États-Unis. Les étudiants exhortent les autorités compétentes à agir sans délai pour éviter une atteinte à l’image du Gabon à l’international.
