C’est à la faveur d’une déclaration de presse qu’elle a lu ce mercredi 22 mars, que la Ministre de l’Économie forestière, de la pêche et de l’Environnement Estelle Ondo a tenu à s’exprimer une fois de plus sur les sujets d’actualité, notamment le prochain dialogue qui se tiendra dans quelques jours. A cette occasion, elle a exhorté les populations, mais aussi les personnalités de l’opposition à prendre part à cette rencontre pour sortir le pays du climat morose qu’il traverse.
A l’entame de son propos, la Ministre de l’Économie forestière, de la pêche et de l’Environnement Estelle Ondo s’est dit satisfaite de la participation au dialogue nationale prôné par Ali Bongo, du député de l’Union nationale Patrick Eyogo, mais aussi du «vice-président Mike Jocktane». Dans le même ordre d’idée elle a lancé un appele a au vice-président de l’Union nationale et ancien Premier ministre, Casimir Oye Mba, «a prendre part au dialogue», soulignant qu’elle «est au courant des démarches qu’il a entrepris au sein du parti pour convaincre de la participation au dialogue».
En outre, elle a fustigé l’attitude du président dudit parti, Zacharie Myboto qui «campe sur ses positions» concernant la participation au dialogue, «son obstination se justifie en réalité par un chantage qu’il tente d’exercer comme à son habitude, pour conclure les petits arrangements qui ont fait tant de mal à notre pays» a t-elle souligné.
Par ailleurs, la Ministre de l’Économie forestière, de la pêche et de l’Environnement a estimé que son exclusion de l’Union nationale n’étant pas prononcée, elle avait tous les droits de s’exprimer au nom du parti, «personne ne peut m’exclure de l’Union nationale sans pour autant respecter les règles et les normes du droit de la défense, l’Union nationale n’appartient ni à une famille, ni à un clan encore moins à une ethnie».
C’est donc partant de tous ces faits, que Estelle Ondo a annoncé «que l’Union nationale prendra part au dialogue national inclusif dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour le mardi 28 mars 2017». Estimant qu’« à l’époque des pères fondateurs de notre nation, chaque fois qu’il y a eu conflit les gabonais se sont toujours assis pour trouver des solutions», «pourquoi en serait-il autrement avec notre génération? » s’est elle questionné. Ajoutant qu’il «nous revient aujourd’hui de trouver des solutions à la situation que traverse actuellement notre pays comme le faisaient nos aînés pour préserver la paix et la stabilité qui ont toujours fait la fierté de notre».