Alors qu’un accord de conciliation avait été trouvé par le ministre du Pétrole Pascal Houangni Ambouroue, entre la direction générale d’Eurest supports services SA (ESS Gabon) et ses ex-employés, la situation vient une fois de plus de tourner à la berezina. La direction générale de cette entreprise vient de prendre la décision de rompre le contrat qui la liait à Assala Energy; jetant ainsi à l’eau les efforts de sortie de crise.
Il aura fallu deux semaines seulement pour que l’accord conclu entre les délégués du personnel et les responsables d’ESS Gabon, sous la supervision de Pascal Houangni Ambouroue, soit remis en cause par la société de Catering. Comme raison évoquée, l’entreprise affirme que le gouvernement et Assala ont radicalement rejeté sa proposition malgré les discussions entamées en présence des représentants syndicaux.
Cette situation a donc contraint la direction générale d’Eurest supports services SA de prendre la difficile décision de rompre avec «effet immédiat» et «sans règlement conclu d’un accord en commun» son contrat avec la société pétrolière. Cette rupture rendue publique le 2 mars dernier intervient au moment où le membre disait avoir obtenu une rallonge de 328 millions de Fcfa et neuf mois de salaires en termes d’indemnités de bonne séparation en faveur de 378 employés.
«Malheureusement, en dépit du fait qu’ESS Gabon ait fait une offre qui va au-delà de ce qui était obligatoire selon les termes contractuels, le gouvernement et Assala ont rejeté la proposition. De plus, Assala n’a pas pu fournir de plan adéquat ou des assurances concernant la sécurité de nos employés expatriés. En conséquence, ESS Gabon n’a pas d’autres options que terminer le contrat avec effet immédiat et sans règlement conclu d’un commun accord», pouvait-on lire dans la note émanant du directeur général d’ESS Gabon, Russell Pritchard.
Par ailleurs, l’entreprise dit regretter qu’aucun accord n’ait été trouvé pour remédier à cette crise qui dure depuis des mois. Il précise toutefois que la société s’engage à payer les droits de ses travailleurs en conséquence de cette résiliation.