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ENS-INJS: Mouguiama Daouda condamne 200 élèves professeurs à la précarité

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Alors que le gouvernement est en pleine riposte contre la Covid-19 et que l’année académique est sur le point d’être lancée le 09 novembre 2020, la situation de la 24ème promotion de l’Ecole normale supérieure (ENS) et celle de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) sortie en 2018-2019 continue d’être préoccupante. C’est pour dénoncer leur nonprise en compte dans le processus d’affectation, laissé à l’abandon et réduit à la précarité par leur tutelle, qu’ils ont init un sit-in au ministère de l’Education ce lundi 19 octobre 2020. 

En effet, depuis la fin de leurs études, ces élèves professeurs ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis un peu plus d’un an à deux ans, ces derniers n’ont jamais bénéficié d’aucune décision d’affectation de la part de la tutelle, ceci malgré le dépôt de leur dossier au secrétariat général depuis le 10 février 2020. 

Les élèves professeurs issus de l’ENS et l’INSJ en sit-in à l’Education nationale © D.R.

C’est donc dans l’optique d’interpeller les plus hautes autorités que ce collectif a investi les services abritant le ministère de l’Education nationale. « Depuis bientôt 9 mois nous ne sommes toujours pas situés quant à notre situation professionnelle alors que la rentrée administrative est prévue pour le 26 octobre 2020 », nous a confié l’un d’eux.

Le Collectif des élèves professeurs ENS/INJS promotion 2018-2019 ne comprend pas qu’alors que le pays fait face à un manque criant en enseignants, le ministre de l’Education nationale Patrick Mouguiama Daouda peine à porter auprès des plus hautes autorités que sont le Premier ministre Rose Christiane Oussouka Raponda et le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba les préoccupations de près de 200 élèves professeurs qui pourraient constituer un renfort supplémentaire pour le système éducatif gabonais.

Ces jeunes compatriotes, pères et mères de famille pour certains, ont choisi le sacérdoce de l’enseignement. Aujourd’hui, ils sont réduits à la précarité et peinent à débuter leur vie professionnelle dans un septennat promis par Ali Bongo Ondimba à cor et à cri comme étant celui de la jeunesse. Voilà que des hommes qu’il a choisi et à qui il a confié des responsabilités peinent à trouver de simples affectations à des jeunes gabonais formés par la République pour servir la République. 

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Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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