[ Dossier ] Les initiatives de Sylvia Bongo Ondimba
Lors du grand meeting d’ouverture du Parti démocratique gabonais le 13 août dernier au stade de l’amitié d »Akanda, elle est celle qui a introduit le Président candidat. Son nom, Sylvia Bongo Ondimba l’épouse du président sortant et candidat à sa succession.
Son engagement durant ces 7 dernières années aux côtés de son époux Chef d’Etat, se traduit par des plaidoyers réguliers auprès du gouvernement gabonais et des institutions internationales, ainsi que par la matérialisation de sa vision de philanthrope par la création de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (SBO).
Bien qu’il soit à ce jour très difficile de le faire, il faut pouvoir dissocier son action en tant que première dame dans l’éducation des jeunes et la protection de la femme notamment, et l’engagement de sa Fondation, qui a fait de l’éducation et de la lutte contre le cancer féminin son cheval de bataille.
Un des éléments notables de son action de plaidoyer pour la cause des femmes a été l’adoption de la journée du 23 juin, comme Journée Internationale des Veuves par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Le but étant de mobiliser l’opinion nationale et internationale afin d’obtenir une meilleure défense des droits des veuves. Dans la même foulée, sa fondation, a dressé un état des lieux de la situation des veuves au Gabon (« Situation des veuves au Gabon: étude juridique et anthropologique »).
Dans le cadre de son action sociale, la Fondation SBO a mis un accent particulier sur l’éducation. En 2014 elle rédige avec l’appui de différentes parties prenantes du secteur de l’éducation au Gabon « Le livre des métiers » un outil complet pour l’orientation des jeunes. On peut aussi mettre en avant son engagement contre le cancer par l’implantation de cellules de détection précoce des cancers du col de l’utérus et du sein dans 47 structures de santé relevant de 5 régions sanitaires. Dans la même lignée, elle a porté le projet « La maison d’Alice » une structure d’accueil et de séjour dédiée aux patients atteints de cancer économiquement faible.
Malgré un bilan plutôt positif, Sylvia Bongo Ondimba et la Fondation SBO demeurent la cible de nombreuses critiques. Les premières concernent son rôle de première dame dans la gestion de certains dossiers notamment « stratégie d’investissement Humain pour le Gabon » en collaboration avec le cabinet international McKinsey et son intervention à l’assemblé nationale en 2012. Des actions qui semblent aux yeux de l’opinion nationale aller au-delà de ses attributions de Première Dame.
La seconde est en rapport avec certains de ses projets jugés en inadéquation avec les réalités locales. Le cas de la bourse d’excellence Ozavino, une initiative louable, mais dont un critère de sélection est perçu comme discriminatoire. En effet, l’obtention de la bourse est conditionnée par des résultats annuels excellents dans un établissement secondaire public gabonais. Ce sont au final, les élèves inscrits dans les lycées « épargnés de grèves » tels que le prytanée militaire ou le lycée français… qui en sont majoritairement bénéficiaires. La Fondation semble d’ailleurs l’avoir indirectement reconnu, puisque en 2014 elle a lancé « Pépinière Ozavino » dont le but est de renforcer dès la seconde, les capacités des jeunes issus de milieux défavorisés, et ainsi, faciliter l’accès à la bourse d’excellence comme pour réparer l’inégalité de notre système éducatif.
Certaines réalisations mitigent également à elles seules le bilan de la première dame en l’occurrence, L’Ecole Internationale du Gabon Ruban Vert, considérée par certains comme inaccessible aux 2/3 de la population économiquement limitée. Cette dernière qui est issue d’un partenariat entre promoteurs privés est aussi perçu comme un attout pour notre système éducatif. Pour rattraper les disparités, la Fondation octroie des bourses d’études aux élèves gabonais « les plus méritants » et leur permet l’accès aux grandes écoles.
Cette unième Fondation soulève enfin la question de l’espérance de vie de ces organisations qui ne parviennent à réaliser autant de projets que grâce au statut de leur fondatrice. En effet, on se souvient de la Fondation Edith Lucie Bongo Ondimba, qui depuis la disparition de sa fondatrice ne jouit plus de la même aura ce qui se répercute sur son action sur le terrain. Ne serait-il finalement pas judicieux de créer une « Fondation Première Dame » dont l’action pourra être complété et suivi par les épouses des futurs Présidents qui se succéderont à la tête de l’Etat ?
Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître la volonté affichée par la Première Dame de placer son engagement « au service de l’investissement humain » à travers une multitude d’initiatives pour la femme, la jeunesse, et la solidarité. Il est également important relever les quelques imperfections à fixer afin d’aboutir à des projets en totale adéquation avec les attentes et les besoins des Gabonaises et des Gabonais.
Le ridicule ne tue plus en Afrique. Cette courtisane en serait morte. Il faut dire que la Valentin ne manque ni d’air, ni de souffle.
En effet, piller un pays, le Gabon, comme le font les Bongo de père en fils depuis 5 décennies, s’offrir, par exemple, une journée de courses pour s’acheter sacs et vêtements à plus d’un million d’euros, fermer les yeux sur les multiples gabegies d’Alias Bongo, son supposé mari, en se rêvant vivre enfin dans un château dans son pays d’origine, la France (ce qu’aucun Français ne lui aurait permis de réaliser), château qui a tout de même coûté la bagatelle de 150 milliards de francs CFA (excusez du peu…) pour venir jouer la mère Thérèsa du Gabon en rétrocédant (au million de gabonais que cette maudite » famille » a appauvri, depuis des décennies) des miettes piochées dans le budget du Gabon, a quelque chose de machiavélique.
Tout ce que les gabonais vous demandent aujourd’hui, Mme Valentin, c’est de partir du Gabon avec toute la clique des voleurs qui vous entourent, votre proxénète Alias Bongo et vous-même.
Vous vivez désormais à Londres avec tous les milliards d’euros volés aux gabonais depuis des années.Restez-y donc et ne revenez plus au Gabon, lequel a tout donné à votre simple agent immobilier de père en France, devenu lui aussi milliardaire grâce aux multiples détournements de fonds publics, sous l’oeil bien veillant de son feu beau père, Bernard Bongo puis de son « gendre », Alias Bongo.
On finit par s’en mêler les pinceaux…