
Si le Gabon demeure dans les tréfonds du dernier classement Doing Business avec une famélique 169ème place, il n’en demeure pas moins qu’il a introduit plusieurs réformes au cours des deux dernières années. Sur une dynamique intéressante, le pays fait aujourd’hui partie des grands réformateurs du continent au même titre que le Rwanda, le Togo et le Nigéria avec pas moins de 8 réformes.
Malgré la volonté affichée du gouvernement de faire du Gabon un hub en matière de captation d’investissements directs étrangers (IDE), le pays demeure à la traîne dans beaucoup de domaines. Preuve de ces nombreuses difficultés, le dernier classement Doing Business classe le Gabon à une bien famélique 169ème place. Néanmoins, il faut souligner que le pays a engagé d’importantes réformes.
En effet, si ce classement permet de mesurer les difficultés du pays en matière d’exécution des contrats (180ème mondial) mais aussi en matière de paiement des taxes et impôts (183ème) et de transfert de propriété (178ème), il ne manque pas de souligner que le Gabon fait partie depuis deux ans, des grands pays réformateurs africains.
Aux côtés du Kenya et du Togo et leurs 11 réformes, du Nigéria (10 réformes), ou encore de l’île Maurice et ses 9 réformes, le Gabon et ses 8 réformes répertoriées est considéré comme l’un des pays les réformateurs d’Afrique. Touchant principalement la facilité à créer des entreprises, l’obtention de prêts ou encore le critère obtention des permis de construire, ces réformes permettront à terme d’améliorer quantitativement la position du Gabon dans le Doing business.
Avec seulement deux (2) réformes engagées en 2018, les autorités gabonaises ont donc pris la mesure des efforts qu’elles doivent fournir pour améliorer un climat des affaires incertain. Le gouvernement a donc pris le train des réformes en se hissant au rang des grands pays réformateurs du continent.