District de Ndougou : le présumé meurtrier d’Anastasie Mouenigou à la barre ce 21 octobre 2024
Mifouma, un regroupement de village du district de Ndougou, dans le département d’Etimboué, province de l’Ogooué-Maritime, est sous le choc depuis la découverte macabre du corps d’Anastasie Mouniegou, le 16 octobre 2024. La victime, âgée de 62 ans, a été retrouvée gisant dans une mare de sang à son domicile, vraisemblablement tuée par Emmanuel Nzabounga, un jeune homme de 22 ans à qui elle avait confié des travaux de bricolage. Le présumé meurtrier doit comparaître ce lundi 21 octobre 2024 devant le tribunal.
Personne n’aurait pu prédire l’horreur dont Emmanuel Nzambounga se serait rendu coupable. Pourtant, le jeune homme aurait ôté la vie d’une manière particulièrement odieuse à sa patronne. Si dans notre article intitulé Ogooué-Maritime : il tue sa patronne dans le département de Ndougou à Mifouma le mobile de cet acte odieux paraissait encore flou, la thèse de l’agression pour refus d’obtenir des faveurs sexuelles semble être la bonne.
Emmanuel Nzabounga face à la justice ce 21 octobre
Selon des informations rapportées par le quotidien L’Union dans sa parution de ce lundi 21 octobre 2024, Emmanuel Nzabounga aurait tenté d’obtenir des faveurs sexuelles de la part d’Anastasie Mouniegou dans sa propre demeure. Mais après avoir été rejeté par celle-ci, il serait entré dans une colère noire. Il aurait alors asséné quatre coups de machette à la sexagénaire, touchant sa tempe gauche, son visage et son omoplate, avant de s’enfuir. L’agresseur aurait laissé son t-shirt sur les lieux du crime et pris le téléphone de la victime, des indices qui ont permis de l’intercepter.
Neutralisé par les Officiers de police judiciaire de la brigade d’Omboué la nuit même, Nzabounga aurait avoué les faits lors de son interrogatoire, détaillant comment il s’était débarrassé de l’arme du crime et de sa culotte ensanglantée. Accusé d’homicide volontaire, il risque jusqu’à trente ans de réclusion criminelle, assortis d’une amende pouvant atteindre 20 millions de FCFA. Si la préméditation est retenue, la perpétuité pourrait être envisagée.
La colère des riverains face à ce crime d’une violence extrême a bien failli coûter la vie à Emmanuel Nzabounga, roué de coups avant que les gendarmes n’interviennent pour le sauver. Selon les confidences d’une source proche de l’entourage de la victime à L’Union, Emmanuel Nzabounga aurait fui Port-Gentil où il aurait commis des méfaits pour se cacher à Mifouma. Aujourd’hui, l’heure est à la justice, alors que le jeune homme comparaît pour répondre de ses actes devant le tribunal.
GMT TV