C’est au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animés ce samedi 5 novembre 2016 à la chambre de commerce de Libreville, que des jeunes gabonais, regroupés au sein de la plateforme La Couleur du peuple, ont donnés leur position face au dialogue annoncé par Ali Bongo d’une part, et Jean Ping d’autre part. À cet effet, ils conditionnent leurs participations à l’un ou l’autre des dialogues à un certain nombre de préalables.
Initiée par plusieurs jeunes leaders, notamment, Gael Ayoune Koumba du Rassemblement des jeunes patriotes gabonais (RJPG), Biko’o Moussavou coordinateur adjoint du mouvement des jeunes de l’Union Nationale, Maître Ndong Joël Patrick secrétaire général du mouvement Ping Forever, Alain Gauthier Mvomo coordinateur adjoint de la coalition des mouvements et associations pour Jean Ping, et Isaac Abagha Obiang président de la coordination Gabon-Diaspora, la plateforme la Couleur du peuple a entretenu l’opinion sur sa position face au dialogue initié par Jean Ping et Ali Bongo.
C’est par la voix du générale du mapane, Gaël Ayoune Koumba, porte-parole de la plateforme pour la circonstance, que La Couleur du peuple a tout d’abord fustigé le climat délétère que traverse le pays, dénonçant les arrestations et la répression dont les jeunes sont victimes depuis l’élection présidentielle d’août dernier, « à l’allure où se dessine les choses malgré la nomination au gouvernement au pouvoir des ministres chargés du dialogue national et de l’égalité des chances rien de bon ne semble filtré et aucune chance n’est donné à tous de venir dialoguer. À titre illustratif les arrestations récentes des journalistes de Echo du Nord », a-t-il évoqué.
Par ailleurs, ils se sont dit outré que la jeunesse soit toujours marginalisé dans la prise des décisions concernant le pays, « la jeunesse qui pourtant a joué un rôle principale avant, pendant et après les élections n’est pas impliqué à cent pour cent dans la préparation de ce dialogue… comme très souvent après avoir payé le lourd tribut en terme de perte en vie humaine, la jeunesse est écartée des messes basses » souligne-t-il.
A ce titre, ils estime être favorable au dialogue, mais exige des préalable notamment, que la jeunesse soit associée à ces assises qui décideront de leur avenir, la prise en compte des personnes victimes des violences post-électorale pour le dédommagement des blessés et des familles des disparus, et la libération des jeunes détenus encore jusqu’à ce jour.
Ainsi « le dialogue de monsieur Ali Bongo et de monsieur Ndemezo’o contre le dialogue de monsieur Ping et de monsieur Mayila, nous disons qu’aucun de ces dialogues ne se fera en terre gabonaise sans que les préalables exigés ne soient satisfaits…si par extraordinaire ces préalables ne trouve pas un écho favorable ou une oreille attentive auprès des concernés, dame nature nous dictera la conduite à tenir pour empêcher par tous les moyens nécessaire la tenue d’un quelconque dialogue ou toute manifestation à venir » ont-il martelé pour conclure leur déclaration.
N’importe quoi…Avec cette mise en scène Ali croit trompez qui?Nous ne dialoguerons jamais avec des assassins.
pauvre ali