Des recrues de la sécurité pénitentiaire appréhendées pour escroquerie et usurpation de titre
Dans l’opinion on relève souvent le comportement déviant de plusieurs agents des forces de sécurité et de défense, qui se livrent à des délits qui n’honorent pas le pays. La preuve avec l’interpellation le mois dernier de trois jeunes recrues de la sécurité pénitentiaire qui s’adonnaient à l’extorsion de fonds sur des paisibles citoyens, nous rapporte le site du quotidien l’Union.
En effet, les indélicats Emmanuel Moussounda , 20 ans, Diaba Nzengue, 23 ans, et Philippe Assoumou, 28 ans, ont été appréhendés et sont en garde à vue depuis lundi, à la brigade de gendarmerie du PK-9. Ces nouvelles recrues de la sécurité pénitentiaire sont accusées d’escroquerie, d’usurpation de titre et de trafic d’influence.
Appartenant à la promotion 2016 de ce corps, ils bénéficiaient d’une période de trois semaines de relaxation, avant de regagner leur lieu de formation. Ils devaient être déployés dans les différents services de la sécurité pénitentiaire pour un stage pratique. Mais malheureusement ils réfléchissent actuellement dans les geôles du pénitencier dont ils devaient être les gardiens.
En clair, ces trois malfrats ont été surpris en train d’opérer au quartier Zong, à Bikélé, vêtus d’uniformes de la police nationale. Ivres, les trois compères effectuaient des contrôles tard dans la nuit dans cette zone, et cela sans moyen de locomotion. C’est donc surpris de constater de tels faits qu’ils vont être neutralisés par un officier militaire, aidé par un subalterne, qui passait dans le coin.
Selon le rapport d’enquête, les trois acolytes choisissaient bien leurs victimes. Pour être sûr de ne pas se faire démasquer ils ne contrôlaient que des expatriés, notamment des Ouest-Africains qu’ils rackettaient, les influençant grâce à leurs uniformes. Les sommes d’argent arrachées à leurs victimes pouvaient aller jusqu’à 70.000 francs par personne contrôlée.