La démocratie participative est entendue comme étant: « une forme de partage et d’exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique. On parle également de démocratie délibérative pour mettre l’accent sur les différents processus permettant la participation du public à l’élaboration des décisions, pendant la phase de délibération ». Ce concept met en lumière la possibilité offerte à chaque citoyen de participer de manière efficiente à la vie de la « Cité ».
Aujourd’hui, dans un monde de globalisation, aucun individu ne peut se mettre en marge de la société, car toutes les décisions politiques prises par nos gouvernants impactent clairement sur sa vie. Il paraît donc nécessaire de mettre en place des mécanismes qui prennent en compte les aspirations de chacun, puisque les outils politiques traditionnels tendent à s’essouffler et ne répondent plus réellement aux attentes du plus grand nombre.
Le contexte africain est assez explicite en ce sens qu’il a atteint ses limites depuis la vague de démocratisation dans les années 90. De nos jours, la politique des États africains est tenu par une oligarchie qui tend à confisquer l’expression du peuple souverain et cela a pour corollaire d’engendrer généralement des conflits ou autres mouvements sociaux qui, in fine, met à mal le processus de développement tant recherché.
A travers ce constat, il apparaît opportun d’expérimenter un système qui prenne en compte la voix de chaque citoyen afin qu’il se reconnaisse réellement dans l’ensemble des décisions prises dans le cadre de l’intérêt général. C’est dans cette optique que s’inscrit le mouvement citoyen Le Réveil du Gabon, à travers sa plateforme, qui se propose d’offrir désormais à tout citoyen l’opportunité de contribuer à l’élaboration d’un outil qui prenne réellement en compte ses besoins et ainsi influer sur les décisions prises par les politiques.
En somme, nous pouvons affirmer que le citoyen se doit d’être aujourd’hui au cœur de la décision politique, car selon une maxime De Baron d’Holbach : « Tout bon citoyen a non seulement le droit, mais encore est obligé, de publier ce qu’il croit utile au bonheur de ses semblables.»