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Can U17 : Pagaille autour des affiches à Port-Gentil

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Des affiches qui auraient échappé au contrôle du Comité d’organisation de la Can (Cocan) ont été placardées dans la capitale économique; Port-Gentil. Sur ces dernière qui n’auraient rien d’officielles, on peut y lire : «Tous unis derrière ya Ali pour la Can Total Gabon 2107».

Officiellement une société spécialisée a été contactée pour concevoir des affiches qu’elle a pris le soin d’installer dans certains coins de la ville quelques heures avant l’événement, elle a été surprise d’en voir d’autres faisant allusion au président de la République et dans lesquelles s’est glissée une coquille sur l’année. Car au lieu de «2017, il y est plutôt inscrit 2107», précise l’hebdomadaire Moutouki de ce jeudi 18 mai.

Approché par nos confrères de Moutouki, le Cocan, dit ne pas se reconnaître dans ces affiches, et a tout de suite saisi la Gabonaise d’édition et de communication (GEC), société ayant obtenu le marché d’affichage pour la Can U17. «Mais de ce côté-là, aucune idée sur la provenance de ces affiches qui, vraisemblablement, n’ont pas contribué à faire apprécier l’événement dans la capitale économique», précise-t-il.

Toujours selon Moutouki, «Les auteurs sans se prononcer ont choisi de les retirer discrètement, amplifiant du coup la polémique sur leurs véritables intentions».

Si le retrait des ces affiches a semblé ramener la sérénité dans les esprits des organisateurs de la Can U17, les interrogations sur leurs auteurs et les intentions ayant commandé une telle initiative demeurent.

Dans la capitale économique, il se susurre, rapporte l’hebdomadaire que «l’idée serait sortie de l’état major du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la ville. Pour faire plaisir au président du Parti, quelques PDGistes auraient donc pensé à faire imprimer des affiches avec l’effigie du Chef de l’Etat pour encourager les populations à aller suivre les matchs. Une initiative considérée comme un manque de clairvoyance dans une ville acquise à l’opposition et où les blessures de la dernière élection présidentielle sont encore bien ouvertes.»

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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