POLITIQUE

Alphonse Louma : «Nous demandons au président Macron de ne pas faire obstruction aux résolutions du parlement Européen»

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Ce samedi 13 mai, la diaspora gabonaise de France a manifesté au quartier général du président nouvellement élu, Emmanuel Macron, situé dans le 15ème arrondissement de Paris. Ils lui ont entre autres  demandé d’oeuvrer pour le respect du verdict des urnes issu du vote du 27 août 2016.

En effet, cette manifestation de la diaspora devant le quartier général du nouveau locataire du palais de l’Elysée avait pour but rappeler à ce dernier les principes universels de démocratie qui devrait guider l’action de la France au Gabon. Ainsi, Alphonse Louma Eyanga, qui s’exprimait en marge de cette manifestation a fait une comparaison entre l’issue du scrutin présidentielle en France et ce qui s’est passé au Gabon, «les français et le monde entier ont su le nom du vainqueur de l’élection présidentielle française. La perdante, Marine Le Pen pour ne pas la citer a reconnu sa défaite et félicité le vainqueur»  a t-il souligné.

Poursuivant son intervention il a fait remarquer que contrairement à ce qui s’est passé au Gabon «il ne va pas avoir de bagarres de rue ni de pillages de magasins dans les villes de France. Deuxièmement, le Parti Socialiste qui était jusque-là au pouvoir en France et qui avait donc la haute main sur l’armée, la police et la gendarmerie et qui vient de perdre  le pouvoir n’a pas fait bombarder les QG de Mme Le Pen et M. Macron pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple français»

Par ailleurs revenant sur l’objet de la présence de la diaspora devant le quartier général d’Emmanuel Macron, le membre de la Coalition pour la nouvelle République a rappelé que ce dernier «est bien sûr au courant de la crise post électorale gabonaise» et qu’à ce titre il «ne saurait faire la politique de l’autruche»«les intérêts français au Gabon sont trop nombreux pour que la France puisse laisser perdurer la chienlit actuelle» a t-il indiqué.

«Nous ne demanderons pas au président Macron de faire au Gabon ce que Giscard d’Estaing avait fait à  Bokassa, c’est à dire envoyer les parachutistes français dégager le  dictateur gabonais. Nous lui demandons de ne pas faire obstruction à l’application des résolutions de l’Union européenne sur la crise post électorale gabonaise» a t-il souligné.

Avant de préciser en guise de conclusion que «les gabonais ont choisi Jean Ping comme Président de la République gabonaise, lui seul donc doit être l’interlocuteur officiel du Président Macron».

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Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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