Alfred Mabika se découvre dans «Ivumunu Le souffle de l’exil» et «L’Afrique, la République de demain»

Installé dans l’Hexagone depuis bientôt trois ans, l’ancien Président directeur général (PDG) de la Poste SA Alfred Mabicka Mouyama s’est incontestablement tourné vers l’écriture. Déjà auteur de trois livres, dont deux publiés en janvier et février 2017, intitulés « Du cœur à l’ouvrage » et « La Poste au Gabon : Controverses et Manipulations politiques », ce haut commis de l’Etat est revenu ce mois de septembre 2019 avec deux nouvelles publications, en l’occurrence « Ivumunu Le souffle de l’exil » et « L’Afrique, la République de demain » publiés aux Éditions du silence.
Depuis son exil en France, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports n’a de cesse d’être prolifique sur le plan littéraire. Après la présentation le 16 février dernier à Paris, de ses deux ouvrages, le premier étant un récit autobiographique et l’autre un essai sous forme de témoignage sur son expérience de gestion de La Poste, il est revenu ce mois de septembre avec deux nouveaux ouvrages.

Tout deux publiés aux Éditions du silence, le premier intitulé « Ivumunu Le souffle de l’exil », est un récit romanesque au contenu fortement autobiographique. Selon le président de sa maison d’édition Axel Mayombo, Il relate les raisons et conditions exactes de son arrivée sur le sol français, les motifs profonds de l’empêchement de son retour dans son pays, les mobiles pour lesquels il a dû se résoudre à subir un exil non souhaité, mais aussi les multiples leçons qui s’en sont finalement dégagées.

Le second quant à lui, publié sous la forme d’un essai, est centré sur une réflexion plus politique. En effet, L’Afrique, la République de demain est une oeuvre dans laquelle « l’auteur acquiert la conviction que la mauvaise politique pratiquée dans son pays provient essentiellement d’une cause : son pays est hélas un pays de dictature ».
« L’auteur expose le constat que l’organisation politique actuelle, encore trop répandue sur le continent africain et fondée sur la dictature et le reniement de la démocratie et de la volonté des peuples, est inapte à produire une société et un état prospères et justes », souligne Axel Mayombo.

Une réflexion qui coïncide d’ailleurs indubitablement avec le sentiment exprimé par plusieurs acteurs politiques et de la société civile gabonaise. Loin de se vautrer dans une critique vaine, l’auteur s’érige en force de proposition. Ainsi, il présente « une esquisse d’une nouvelle société politique plus inclusive, plus protectrice de tous et plus juste inspirée de l’organisation politique qui avait cours dans les sociétés traditionnelles africaines ».