Akinwumi Adesina réélu pour un second mandat à la tête de la BAD

Au terme des 55èmes Assemblées annuelles du conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tenaient ce jeudi 27 août 2020 et auxquelles prenaient notamment part le ministre gabonais de l’Economie et de la Relance Jean-Marie Ogandaga, le Nigérian Akinwumi Adesina a été réélu. Candidat à sa propre succession, l’économiste de 60 ans occupera donc à nouveau ce poste pour les cinq prochaines années.
Economiste et ancien ministre de l’agriculture nigérian, Akinwumi Adesina a réussi à surmonter les accusations de mauvaise gestion portées contre lui depuis quelques mois. Réélu ce jeudi pour cinq ans à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) aux termes des 55èmes Assemblées annuelles du conseil des gouverneurs de l’institution, l’homme de 60 ans présidera donc le destin de cette institution qu’il connaît bien.
En effet, lors de cette rencontre tenue par visio-conférence et qui a vu la participation, pour le compte du Gabon, du ministre de l’Economie et de la Relance Jean-Marie Ogandaga, le numéro un de la BAD qui a finalement été réélu à l’unanimité, soit avec 100 % des voix africaines et 100 % du total des voix, au cours d’une élection « historique », a réaffirmé sa volonté de « servir l’Afrique ».
En fonction depuis mai 2015, le lauréat du Prix mondial de l’alimentation et du Prix SunHak pour la paix qui a appelé, au terme de sa réélection, les gouverneurs à « maintenir une BAD forte », aura donc la latitude de poursuivre la mise en oeuvre des « high 5 » à savoir : nourrir, électrifier, industrialiser, intégrer le continent et améliorer la qualité de vie de ses habitants.
A noter qu’au cours de son premier mandat, la Banque a obtenu des résultats qui ont eu un impact sur la vie de pas moins de 335 millions d’Africains. Pour ce qui est du Gabon, l’institution panafricaine est devenue l’un des principaux partenaires comme en témoigne les 156 milliards de FCFA d’emprunts que devraient contracter l’exécutif dans les semaines à venir.