La société civile par l’intermédiaire du réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon ( ROLBG ), de l’association « On ne m’achète pas » et du collectif des clients spoliés de Br-sarl ont déposé une plainte auprès du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris le, 29 juillet dernier.
C’est par le billet de leur conseil, Me Norbert Tricaud avocat au barreau de Paris, que le collectif des clients de Br-Sarl par la voix de son président Franck Agondjo a introduit une plainte contre les gérants de cet établissement de micro finance , Yves Mapakou, Ignace Koubla et Aristide Kodjo, ces derniers sont accusés par les plaignants d’escroquerie, d’abus de confiance et de blanchiment.
Par ailleurs, deux autres organisations de la société civile à savoir le ROLBG représentée par George Mpaga et l’association « ON NE M’ACHETE PAS » représentée par Pierre Ndong Aboghe ont tenu à être partie prenante dans cette plainte afin que lumière soit fait sur cette affaire qui défraie la chronique depuis plusieurs mois déjà.
Pour rappelle l’établissement de micro finance Br-sarl promettait à ses clients d’engranger « des intérêts de l’ordre de 20 % au 1er paiement, 15 % au deuxième paiement et 10 % au troisième », « de tels intérêts mensuels étaient donc très attractifs pour des épargnants croyant avoir affaire à une institution financière contrôlée par les autorités » relate Me Tricaud dans la plainte.
En définitive « Br-sarl a cessé son activité au bout de 7 mois en novembre 2015 avec plus de 25 milliards de francs CFA de préjudice de fond détournés » et « près de 30 000 clients gabonais et français sont victimes » ajoute-t-il dans la requête introduit auprès du parquet du tribunal de grande instance de Paris.
Ce nouveau rebondissement dans ce scandale financier risque d’alimenter la polémique tant la responsabilité des instances chargée du contrôle du marché financier et de l’exercice de ce type d’activité semble de plus en plus évidente.
Il faut aller outre mer pour espérer obtenir justice pour un préjudice qu’on a subi. Les tribunaux gabonais sont résolu à ne poursuivre que les opposants, et les les justiciables désabusés souffrent et s’expatrient pour obtenir justice.